Caractéristiques de l’Ours polaire (ou Ours blanc)
Famille : Ursidés
Longueur : 2,40 à 2,60 m
Poids moyen : mâle 500 kg/femelle 250 kg
Maturité sexuelle : 4 ou 5 ans
Longévité : 20 à 25 ansCorps long et massif.
Odorat développé et bonne vue.
Griffes pointues et non rétractiles.
Pattes légèrement palmées.
L’Ours polaire (Ursus maritimus) est le plus imposant des carnivores terrestres. Il est toutefois considéré comme un mammifère marin, car il est adapté à la vie sur les glaces des mers arctiques. La population mondiale d’ours polaires est principalement répartie entre le Canada et l’Alaska. Les ours polaires sont aussi présents au Groenland, en Norvège et en Russie.
Des pattes fonctionnelles
Dans l’eau, l’ours polaire se déplace avec beaucoup d’aisance. Ses énormes pattes avant le propulsent alors que ses pattes arrière, plus petites, ont une fonction de gouvernail. Sur la neige, ses pattes agissent comme des raquettes et, sur la glace, ses griffes servent de crampons.
Un corps bien isolé
Sous le pelage blanc de l’ours polaire se cache une peau noire qui retient la chaleur du soleil. L’épaisse fourrure, jumelée à une importante couche de graisse, protège contre les rigueurs du climat. L’ours polaire peut affronter les - 40˚ Celsius, mais il n’apprécie guère les températures de plus de 10 °C. Il est si bien adapté aux conditions arctiques que les moindres changements de son environnement le rendent vulnérable.
Un garde-manger à la dérive
La vie de l’ours polaire est intimement liée à la banquise. L'étendue de son territoire de chasse est déterminée par la quantité des bancs de glace qui recouvrent la mer. Lorsque les glaces de certaines régions fondent au cours de l’été, il doit regagner la terre ferme. Privé de phoques jusqu’au retour des glaces, il doit principalement compter sur ses réserves de graisse pour survivre.
Des oursons poids plume
Les couples se reproduisent en avril et mai. À l’automne suivant, la femelle creuse une tanière dans la neige afin de mettre bas. Les petits naissent dans la tanière au début de l’hiver, entre novembre et janvier, après deux mois de gestation. À la naissance, les oursons (généralement des jumeaux) pèsent moins d’un kilogramme. Heureusement, le lait maternel, très riche en gras, les fait grossir rapidement.
Grandir sur la banquise
Dès les premiers signes du printemps, vers l’âge de 12 semaines, les jeunes partent explorer la banquise avec leur mère. Ils apprennent alors les rudiments de la chasse et de la survie. Au cours de cette période, la mère nourrit ses oursons et doit parfois les protéger des mâles adultes affamés. Vers l’âge de deux ou trois ans, les ours entament leur vie d’adulte.
À l’affût du phoque
Lorsqu’il part à la chasse, l’ours polaire se laisse conduire par son odorat exceptionnel. Il sait repérer un phoque à plus d’un kilomètre de distance ou sous une épaisse couche de glace. Prédateur redoutable, il se poste près d’un trou d’air et dès qu’un phoque émerge pour respirer, il le frappe mortellement d’un coup de patte. Les phoques constituent 90 % de son alimentation, mais, si l’occasion se présente, il peut aussi se repaître d’un morse ou d’un béluga.
Chassées pendant 300 ans, les populations d’ours polaires ont connu un important déclin avant qu’une convention internationale, datant de 1976, vienne les protéger. Aujourd’hui, la menace provient du réchauffement climatique. La fonte des banquises raccourcit dramatiquement la période de chasse au phoque et le maître de l’Arctique arrive difficilement à reconstituer ses réserves de graisse. Dans moins d’un siècle, l’espèce pourrait avoir complètement disparu.
To follow for the continuation!!
Good reading with all.